2002 | Lutte contact - la coupe de France à Strasbourg

Ce dimanche, à partir de 11 h, le CREPS accueille la coupe de France de lutte contact. Une discipline spectaculaire mêlant judo, boxe, sambo et lutte.
Dans lutte contact, il y a lutte et contact. Voilà, tout est dit. Ou presque. Car cette discipline relativement nouvelle (créée en 1993 seulement) est en fait un subtil mélange. Un sport dur mais finalement assez "ludique" quand on aime souffrir pour les combattants qui s'affrontent sur le tatami dans un assaut unique et intense de 4'. "La part de plaisir dans ce sport est immense, explique ainsi André Panza, conseiller technique national. Il n'y a pas une discipline qui prédomine.

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Un boxeur peut gagner un combat comme peut le faire un judoka, un lutteur ou un combattant pieds poings. Tout compte, et surtout l'expérience".
Immobiliser l'adversaire. Kimono aux manches coupées, pantalon brun, gants de boxe coupés pour pouvoir accrocher l'adversaire... tout dans la lutte contact est différent. Nouveau et partant attractif. Ce qui explique en partie le petit engouement constaté ces dernières années puisque la fédération de lutte contact, affiliée à celle de lutte, compte un bon millier de pratiquants. Dont une trentaine de compétiteurs recensés en Alsace. Si le sport en lui-même est un savant mélange d'autres disciplines comme le sambo, la boxe, le judo, le kick ou la lutte, le principe est simple : immobiliser l'adversaire. Pour ça, tous les moyens ne sont pas bons. Il est en effet interdit de porter des coups de genou à la tête et de frapper un adversaire au sol.
Chances de podium. Ce dimanche, les Alsaciens seront parmi les têtes d'affiche avec quelques réelles chances de podiums et de titres. Vétéran toujours âpre et vainqueur de l'épreuve l'an dernier, Fernand Kelhetter sera ainsi une nouvelle fois l'homme à battre. Tout comme la jeune Stéphanie Ducastel chez les femmes, membre de l'équipe de France et victorieuse des internationaux qui se sont déroulés au Japon cet été. A suivre également Salia Ouchen, connue en piegs-poings, Isabelle Hamman, judokate récente troisième du championnat de France en toutes catégories, Michel Anstett, en moins de 60 kg. Sans oublier Sandra Geiger qui effectuera là son grand retour. (DNA, samedi 30 novembre 2002)